Notre planète bleue est à l’honneur en 2013. L’UNESCO, des organismes de recherche et des sociétés savantes préparent « 2013, année des mathématiques de la planète Terre » avec des évènements scientifiques et des actions à destination d’un large public dans le monde entier. Antoine Rousseau, membre du comité éditorial du blog« Un jour, une brève « , chargé de Recherche Inria nous décrypte cette initiative.
A.R : L’initiative est née au Canada puisque c’est Christiane Rousseau (Université de Montréal) qui a proposé cette idée, soutenue entre autres par la National Science Fondation (USA) et l’Unesco. C’est vous dire que c’est un gros truc !
Toute l’année, il va y avoir des centaines de conférences à travers le monde, avec des dizaines de milliers de chercheurs concernés !
En France, l’ANR a financé un programme de prospective sur un an, il s’agit du projet MathsInTerre, piloté par Didier Bresch (CNRS & Université de Savoie). C’est important, parce que grâce à ce projet, on aura fin 2013 un bon état de l’art de la recherche en maths appliquées à la thématique « Terre », et surtout des pistes pour le travail qu’il nous faudra faire dans les prochaines années !
La grande originalité de cette initiative mondiale est l’importance équivalente accordée à la recherche et à la médiation scientifique. Par exemple, lors de la journée de lancement du 5 mars à l’Unesco, outre l’organisation d’une table ronde « traditionnelle » avec des chercheurs de renommée internationale, on a aussi eu la présentation d’une plateforme de contenus à objectifs pédagogiques, avec de belles récompenses pour les lauréats du concours international organisé à cette occasion.
Last but not least, il y a le blog « Un jour, une brève « dans lequel Inria est très impliqué : il s’agit de publier quotidiennement sur le site un billet court qui explique en quoi les mathématiques peuvent être utiles à notre planète. On espère s’adresser à un public très large (comprenant des élèves de collège et lycée), sur des sujets aussi variés que la circulation océanique, la propagation de maladies infectieuses, ou les réseaux de transports… C’est donc un gros boulot et il faut bien l’énergie (et les compétences !) d’une grosse dizaine de personnes pour animer tout cela… Mais les retours sont vraiment bons, et la fréquentation est importante, donc on continue !
Et puis, qui sait, ça permettra peut-être de récupérer des bonnes idées pour produire des contenus pour Interstices par exemple ?
Antoine Rousseau
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A.R. / V.P.
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