Validés par les conseils d’administration des universités grenobloises et de Grenoble INP, les statuts de la communauté d’université et d’établissements ”Universités Grenoble Alpes” seront examinés en octobre prochain par celui d’Inria. Explications.
Comme le prévoit la loi du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche (dite Loi Fioraso), les universités et les organismes de recherche ont désormais la possibilité de se grouper dans une cadre assez souple – celui des COMUE, les communautés d’universités et d’établissements – afin de mener des actions en commun. Le projet de COMUE ”Université Grenoble Alpes”, initié à l’automne 2013, fédère ainsi à terme quatre acteurs principaux : la future grande Université de Grenoble*, Grenoble INP, le CNRS et Inria.
« Qui dit COMUE ne dit surtout pas fusion des établissements, précise François Sillion, directeur du centre de recherche Inria Grenoble. Il n’y a donc ni dilution de notre identité ni perte de latitude d’action, et il n’est pas envisagé de mettre des collaborateurs à la disposition de cette nouvelle structure. En revanche, et c’est un point majeur pour nous, les acteurs de la COMUE de Grenoble ont décidé qu’une coordination des projets de recherche se ferait au niveau de cette structure, sous la forme de six pôles. Nous allons participer spécifiquement au Pôle Mathématiques, Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication. De plus, le nouveau dispositif prévoit le lancement de projets transverses multipôles. Dans la mesure où les outils numériques – calculs, modélisations, simulations…– bouleversent la quasi-totalité des champs disciplinaires couverts par la COMUE, cette transversalité va permettre à Inria de nouer des contacts intéressants. »
* les universités Joseph Fourier Grenoble 1, Pierre-Mendès-France Grenoble 2 et Stendhal Grenoble 3 auront fusionné dans les deux ans à venir
CitizenPress
Commentaires récents