Quatre questions à Hugues Berry de l’équipe Beagle.
V.G. : Quel est ton parcours ?
Hugues Berry : Initialement, je n’étais pas vraiment sur une trajectoire Inria : je suis ingénieur en biotechnologie avec une thèse en biochimie/biophysique expérimentale. J’ai commencé à faire de la modélisation dès ma thèse en fait, et progressivement, j’ai fait de moins en moins d’expérimental. Au moment où j’ai été recruté maître de conférence dans un laboratoire de biologie cellulaire, je ne faisais déjà pratiquement plus que de la modélisation. J’ai donc logiquement commencé à regarder Inria comme une possibilité, qui s’est matérialisée d’abord par un détachement puis un poste de C.R.1 en 2006.
V.G : Quelles sont tes missions aujourd’hui ?
H.B. : Mon travail consiste à tenter de comprendre comment les réactions (bio)chimiques à l’intérieur d’une cellule s’auto-organisent dans le temps mais aussi dans l’espace de la cellule si bien qu’in fine, la cellule a un comportement cohérent lui permettant de survivre ou de contribuer à la survie de la population/organe/individu dont elle fait partie. Mon but est donc de produire des connaissances en biologie, en utilisant pour cela des méthodologies non-expérimentales (modélisation et simulation).
V.G. : Quels sont tes projets d’avenir ?
H.B. : Je suis arrivé à Lyon il y a 3 ans, mais mon EPI (Beagle) vient juste d’être créée (par suite d’un processus de création un peu… chahuté; en fait, elle n’est pas encore créée, mais ça devrait arriver très vite). Mes projets pour les quelques années à venir sont donc principalement de mener à bien tous les projets marrants que nous avons envisagés!
Dans l’immédiat, après m’être rasé le crâne, je m’essaie à me laisser pousser la barbe. Cela devrait ré-équilibrer ma capillarité faciale, en moyenne !
V.G. : Le message que tu veux faire passer ?
- L’essentiel dans la recherche est le plaisir pris à en faire !
V.G.
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