Mardi 23 octobre, je rencontre Maëlle Nodet, enseignant chercheur de l’équipe Moise, pour partager sa journée. Me voici embarquée dans un marathon !
Sa journée de travail commence à 7h30 dans le train. Pas de temps perdu, pendant le trajet elle traite ses mails.
En arrivant au bureau, autour d’une boisson chaude j’en profite pour lui demander son parcours.
« En 2002, je me lance dans une thèse de Mathématiques appliquées «Modélisation mathématique et assimilation de données lagrangiennes pour l’océanographie». C’est là auprès de mon directeur de thèse, Jacques Blum, de l’Université de Nice, que ma vocation pour la recherche est née. Après un post-doc à Baltimore, je décroche un poste de Maître de conférences à l’UJF et me voilà intégrée dans l’équipe Moise. »
Quelques minutes après, elle rejoint Vincent, doctorant de l’équipe qu’elle co-encadre avec Arthur chargé de recherche.
Dernières vérifications sur l’organisation d’une de ses missions avec Anne, l’indispensable assistante d’équipe, puis un peu de sport pour rejoindre le bureau de Bertrand, doctorant à qui elle doit signer la charte de thèse pour sa réinscription en troisième année.
10h55 je pars en courant derrière Maëlle, elle a pris son sac et d’un pas décidé rejoint sa salle de cours où plus d’une vingtaine d’étudiants de master 2 l’attendent.
« La première phrase que je vais dire en classe est cruciale pour moi.
Une fois dite, j’ai la sensation d’avoir pris la classe en main »
Maëlle organise ses cours comme un tutorat car elle sait par expérience que les cours magistraux ne donnent pas de résultats satisfaisants. Les élèves se mettent par petits groupes et travaillent en autonomie.
« C’est de l’apprentissage actif ! »
Elle passe les voir répond à leurs questions. Ce changement pédagogique est une volonté personnelle de Maëlle soutenue par sa direction.
12h45, elle termine son cours et nous filons prendre un sandwich avant de rejoindre son bureau à la Tour Irma.
13h30, réunion de travail avec Eric Blayo, chef d’équipe pour faire le point sur un nouveau projet pédagogique.
15h30, je me fait très discrète et je la laisse au calme pour avancer sur un des ses projets de recherche sur la mise en œuvre de méthodes inverses dans un modèle de calotte polaire, pour un projet de recherche en commun avec les glaciologues du campus qui souhaitent estimer la contribution de l’Antarctique et du Groenland à la montée du niveau des mers. 
17h30 C’est déjà l’heure du retour. Elle saute dans son train et profite du trajet pour lire quelques articles.
Arrivée chez elle, elle termine sa journée en écrivant quelques paragraphes pour un article Interstices qu’elle prépare avec Antoine Rousseau et Sebastian Minjeaud (dans le cadre de la manifestation Maths pour la Planète Terre 2013).
Ce fût une journée bien remplie !
V.G Je remercie Maëlle et ses collaborateurs pour leur accueil et leur disponibilité.
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