Nicolas Hairon, n’est pas seulement ingénieur de l’équipe TYREX, il est aussi photographe et cadreur-réalisateur ce qui lui permet d’assouvir sa passion de la montagne. Il s’est prêté au jeu de l’interview en quatre questions.
Buzz’In : Quel est ton parcours ?
Nicolas Hairon : Originaire des Vosges, je suis arrivé à Grenoble en 2006 pour finir des études en informatique à l’Ensimag sur le campus de Saint-Martin-d’Hères.
J’aime la montagne et ses différentes activités, la région est exceptionnelle, il ne m’était donc pas envisageable de la quitter !
J’ai effectué mon stage de fin d’études dans le bassin grenoblois, au centre de recherche européen de Xerox, à Meylan. J’ai travaillé sur une application embarquée sur les imprimantes de la marque visant à la résolution de problèmes à distance par les utilisateurs eux-mêmes, au moyen d’une représentation en 3D de l’imprimante. Cette première expérience professionnelle m’a donné envie de poursuivre sur un autre projet de R&D. En juillet 2012, j’ai choisi de rejoindre l’équipe-projet TYREX (anciennement WAM) pour travailler sur le projet CLAIRE.
BI : Quelles sont tes missions ?
N.H. : Le projet CLAIRE est un projet de R&D mené conjointement par l’entreprise Simple IT (éditrice du Site du Zéro) qui pilote le projet, et deux équipes de recherche, SILEX du LIRIS et TYREX d’ Inria.
Il vise à concevoir un outil de gestion des contenus pédagogiques pouvant pleinement tirer parti des technologies numériques modernes. Les différents acteurs de ce projet issus des mondes industriels et de la recherche ont choisi de se réunir pour partager ensemble leur vision de l’enseignement numérique de demain.
Nous voyons se développer de nombreux services dédiés à l’enseignement en ligne sur le web. L’objectif de CLAIRE est d’aboutir à un outil open source qui permette à tout un chacun de mettre en place une plateforme d’enseignement, quel qu’en soit le domaine.
Plus spécifiquement, ma mission consiste à transposer dans le projet CLAIRE, les connaissances en matière de multimédia à partir du web de TYREX. Nous travaillons en ce moment à la définition et l’édition de contenus multimédia spécifiquement orientés vers la pédagogie, comme la possibilité d’assigner une table des matières à une vidéo.
En collaboration avec Simple IT, nous imaginons quelles sont les fonctionnalités multimédia requises pour CLAIRE, et le cas échéant nous choisissons les outils open source existants pour atteindre cet objectif. C’est un travail de développement exigeant basée sur les dernières technologies du web, notamment PHP5 (framework Symfony2), JavaScript et node.js et bien sûr HTML5 et CSS3.
BI : Quels sont tes projets d’avenir ?
N.H. : Mon objectif est avant tout de mener à bien le travail sur CLAIRE. Il reste beaucoup à faire en collaboration avec tous les acteurs du projet.
À titre personnel, quand je ne suis pas à Inria, je me consacre aussi à mon activité professionnelle secondaire de photographe et cadreur-réalisateur indépendant. Cette activité me permet d’exercer ma passion pour l’image et de financer le matériel d’enregistrement très onéreux (boitiers, optiques, micros). Je réalise, seul ou en équipe, des clips promotionnels ou institutionnels des reportages évènementiels et aussi des films documentaires. Mon dernier projet, Nat&co, a été sélectionné et projeté aux dernières Rencontres du cinéma de montagne de Grenoble.
BI : Un message à faire passer ?
N.H. : Je recommande à tous de réaliser en toute saison des excursions en montagne, qu’elle soit haute, moyenne ou même au ras de Grenoble. Il y a beaucoup là-haut à voir et découvrir, et beaucoup de beaux moments, de belles images et d’inspiration à en rapporter.
Un rendez-vous inratable !
Nicolas a la grande gentillesse de nous diffuser son dernier projet Nat&Co (26 minutes).
Jeudi 30 mai de 13h30 à 14h00 dans le Grand Amphi.
Venez nombreux rencontrer cette belle personne bourrée de qualités.
Synopsis
L’histoire de Nathanaël ressemble à celle de beaucoup de passionnés de montagne. Arrivé à Grenoble en 2001 pour terminer ses études, il découvre les sports de montagne et notamment le surf-alpinisme qu’il pratique de manière intensive.Mais un matin de mai 2005, une avalanche dans le massif des Écrins fait basculer sa vie. Vivant mais devenu paraplégique, Nat aurait pu totalement renoncer à l’altitude. C’était sans compter sur son optimisme et ses amis, qui l’entraînent immuablement vers les sommets…
V.P. / V.G.
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